Pontarlier, le 5 septembre 1771

Messieurs,

Votre balle libry est parvenue à Pontarlier en bon port sans aucun risque, et votre petit ballot pour Dijon est encore aux Verrières mais je le ferai venir cette semaine. Monsieur Jannet ne les a pas remis à ces porteurs à cause que l’adresse est toute déchirée. Je vous prie de me la donner pour la coller sur le paquet. Je le ferai passer en droiture à Dijon à son adresse. J’ai payé pour le port de votre balle pour la pesanteur de L. 109 que j’ai porté en note. Quand vous expédierez quelque balle, ne les faites pas si forte ni si pesante. Votre balle pour Versailles partira dans quelques jours. D’ici, l’on attend des marchandises de Dijon et je leur donnerai par retour. J’attends quelques lettres pour prendre 200 Systèmes par commission. Je vous donnerai avis du départ de votre balle et la quantité de jour qu’elle restera en route. En attendant, disposez des services de celui qui a l’honneur de se dire, Messieurs, votre très humble serviteur.

Faivre

Je prie Monsieur Fauche de m’expédier la balle qu’il annonce et une qui doit lui être arrivée de Genèvre pour moi à son adresse.