A Literary Tour de France
110. Revol, 14 août 1782, Lyon

Messieurs de la Société

De Neuchâtel

Lyon, le 14 août 1782

Messieurs,

Ci-inclus les certificats que nous demandés. Il manque celui de M. Colomb, professeur du [principe chirurgical], attendu que les registres de 1777 sont biffés et qu’on ne l’a pas trouvé enregistré dans les années 1778 et 1779. Il est surprenant que ce monsieur n’ait pas retiré lui-même ces certificats après avoir fait ses cours, ainsi qu’il est d’usage. Suivant tout ce que ces Messieurs nous ont dit, il est inouï les courriers que nous avons été obligés de faire pour les obtenir. On ne trouve jamais ces Messieurs chez eux. S’ils y sont, ils vous revoient au lendemain, du lendemain à un autre lendemain, et puis ils finissent par vous dire qu’ils n’ont plus les registres à leur disposition. Ils vous renvoient à d’autres qui font la même chose.

Il vous plaira nous créditer de L.3 pour la signature du Lieutenant du Collège. Votre effet de L.48 a été acquitté à sa présentation.

Nous avons reçu en son temps la balle GA 187 pour Garrigan. Nous l’avons prévenu sitôt votre avis de vos intentions qui sont que nous devons l’expédier franco de Lyon, et que nous devons vous en faire autant de ceux qu’il doit vous expédier, c’est-à-dire que nous portons à votre compte les frais de la balle GA 187, et qu’il nous paiera ceux que ferons celles qu’il doit nous expédier. Depuis ce temps, nous n’avons d’eux aucun avis ni réponse, et ni grande confiance en eux. Nous avons reçu de M. Girard un grand livre, et deux rames de papier. Les premières ne nous ont point été remises.

Madame Darnal nous a remis un petit paquet aussi pour vous expédier, ce qu’aurions déjà fait, si nous n’eussions attendu les balles de Garrigan ou celles de Le Roy, ainsi que nous le marquiez par vos précédentes. Cependant, comme nous n’avons aucun avis, vous en ferons expédition par le premier voiturier. Ci-inclus le compte de M. Girard. Si vous êtes d’accord avec lui, nous l’acquitterons pour vous. Nous attendons vos ordres en conséquence, et sommes très sincèrement,

Messieurs,

Vos affectionnés serviteurs,

                                                                                                                              Revol et compagnie

Nous avons remis à Gauthier de Bourg la balle FG 112, de laquelle nous avons extrait les Compte rendu que nous gardons pour votre compte, duquel nous en avons placé quelques-uns. Ledit ne nous a voulu rembourser aucun frais. En conséquence, vous en avons débité votre compte.

Book Titles: 
Date: 
Wed, 08/14/1782