Bergeret à la STN, 14 novembre 1778
Bordeaux, le 14 novembre 1778
Messieurs,
Je suis fâché que vous ne puissiez accepter les conditions proposées à monsieur votre commis voyageur. Je m’en tiendrai pour le présent aux articles suivants que je vous prie d’adresser à MM. Revol et Compagnie à Lyon, avec prière aux dits sieurs de soustraire la Bible à la chambre syndicale de Lyon, auxquels il faudra, je vous prie, aussi recommander de l’adresser à M. Chaurou à Toulouse.
Les affaires vont si doucement et si mal par rapport à la guerre que tous les genres de commerce sont tombés dans cette ville. Aussi m’en tiens-je à de petits assortiments. Que le ballot soit, je vous prie, rendu franco à Lyon. Je verrai dans peu de jours notre compte et vous ferai passer ma promesse pour solde. J’ai l’honneur d’être avec bien de la considération, messieurs,
Votre très humble et obéissant serviteur,
Bergeret.
Ajoutez, je vous prie :
Recommandez aussi, je vous prie, à MM. Revol et Compagnie d’adresser le ballot à Castelnaudary suivant les renseignements que M. Chaurou lui a donnés.