Bergeret à la STN, 7 août 1773
Bordeaux, le 7 août 1773
Messieurs,
Pour répondre à l’honneur de la vôtre du 6 du mois dernier, je viens vous dire que je suis bien mortifié de trouver tant d’obstacles pour tirer des marchandises de chez vous. C’est pourquoi je ne me résoudrai jamais de vous faire des demandes que sous la condition que vous voudriez bien vous charger de me les faire parvenir par la voie la moins coûteuse et que vous m’épargnerez les droits d’entrée dans lesquels je ne veux absolument pas entrer. Je paierais volontiers les frais de transport mais non autre chose. Vous avez vos amis à Lyon et ailleurs qui peuvent vous servir pour donner libre cours à vos expéditions. Si vous pouvez en faire usage, vous me ferez plaisir et de m’expédier ce que j’ai déjà eu l’honneur de vous demander avec ce qui suit, mais sous la condition mentionnée ci-dessus et non autrement.
Enfin messieurs, ce premier envoi me décidera pour l’avenir pour bien des objets que votre catalogue renferme et ceux que je vous demande aujourd’hui. J’ai l’honneur d’être très parfaitement, messieurs,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Bergeret.