Besançon 29 juin 1781
MM. de la Société
de Neuchâtel
Messieurs
J'ai reçu l'honneur de la votre du 12 courant par laquelle vous m'envoyez le compte de ce que je vous dois. Ci-après le redressement que j'en ai fait. Je vous prie de faire mettre vos livres de conformité à mon compte [si] juste.
1780:
6 avril un envoy de………………………. L. 54-4-
29 avril un dit de…………………………...L.52-16-
7 mai un dit de………………………..….L. 415-4-
1 novembre un dit de……………………….…..L.295-7-
1781:
18 mars un dit de……………………………L. 125
24 mars un dit de…………………………....L. 252-7-
26 avril un dit de…………………………....L. 83-8-
26 mai un dit de…………………………….L. 103
un mandat de 26 Tableau…………..L. 72
un idem. de 13 Tableau…………….L. 36
400 Mémoires de M. Necker……….L. 100
L. 1269-6-
de ci-contre…………………………………………………L. 1269-6-
Sur quoi il faut déduire
Un billet envoyé dernièrement de L. 203
Pour un Gilblas qui manquait dans votre envoi du 1er novembre 1780…….L. 3-15-
Frais de protêt à un billet de L. 154………….………………………………L. 2-15-
J'ai payé ces frais qui étaient compris
en une lettre de change que je vous ai renvoyé de L. 256 au lieu de L. 254
Total….. L. 209
Reste vous devoir net L. 1060-6-
Pour laquelle somme je vous envoie cinq billets
donc le premier en juillet 1782……………………………………….L. 210
le second en août 1782……………………………………….…L. 210
le troisième en septembre 1782…………………………………L. 210
le quatrième en octobre 1782……………………………………L. 210
le cinquième en novembre 1782…………………………………L. 220-6-
L. 1060-6-
Dans votre compte vous faîtes mention de votre traite ordre [Meuron] qui n'a rien de commun à ce compte.
Je ne vous passe point en compte l'envoi que vous m'annoncez de 26 Vie de Louis XV…………… L. 144 parce que je ne l'ai point encore reçu.
Je recois à ce moment votre lettre du 28 courant et je n'ai encore reçu aucun pacquet de vous ni de Vie privée ni Carraccioli: jugez Messieurs de la lenteur de vos commissionnaires et comment on peut travailler en nouveautés avec les négligences de St. Sulpice. Vous vous imaginez cependant que je dois [les] avoir reçu il y a quelques jours.
Vous avez mal auguré de ma correspondance avec Dijon. Il n'y a aucun libraire de cette ville à qui je demanderais ce service, j'ai des raisons des plus fortes. Je ne connais dans cette ville que l'Inspecteur à qui surement je ne m'adresserai pas pour cela. Je verrai le courrier de Paris quand vos pacquets seront arrivés et voilà tout ce que je puis faire à cet égard. Si son prix est trop cher je vous le manderai.
J'ai l'honneur d'être avec considération,
Messieurs,
Votre très humble et très
obéissant serviteur
Charmet libraire