Dijon 7 juin 1777
Messieurs,
En conséquence de votre lettre du 1er courant, je me suis informé s’il y avait des ouvriers qui voulussent aller travailler dans votre imprimerie. J’ai trouvé un jeune homme nommé [Chambeaut] que M. Frantin, imprimeur de notre ville, m’a dit être fort bon pour la presse: j’espère que vous en serez content, et que vous voudrez bien, suivant vos conditions, lui payer son voyage L. 12 de France; le jeune homme compte là-dessus, et ne serait même pas parti, si je ne l’avais assuré que vous tiendriez parole.
J’en ai trouvé un second, [Comp...], mais il n’est pas tout-à-fait décidé, parce qu’il manque d’argent, et que je n’ai pas voulu lui avancer les L. 12 en question, attendu que je n’avais aucun ordre de vous à cet égard. Je ferai en sorte de le décider au premier jour.
Je vous enverrai ceux que je pourrai trouver, pourvu qu’ils soient bons sujets [...]
J’ai l’honneur d’être très parfaitement, Messieurs, votre très humble et très obéissant serviteur,
Capel