Dijon le 4 octobre 1777

Messieurs,

     En revenant de la campagne, j’ai trouvé vos deux lettres, auxquelles je me hâte de répondre suivant vos désirs.

     Nous avons à Dijon une Chambre syndicale où se font les mêmes fonctions que partout ailleurs; par conséquent, on ne visite pas à [Auxonne]. Vous pouvez donc m’expédier en droiture les livres que j’ai eu l’honneur de vous demander le 23 septembre dernier: je ne prendrai rien de plus à présent.

     Pour ce qui est des offres que vous me faites, je ne puis les accepter; et je ne vous conseille même pas de faire passer par Dijon les marchandises qui seraient pour une destination plus éloignée: nous avons eu des ordres de ne rien laisser passer sans un examen très exact; quand je voudrais absolument vous servir dans cette circonstance, je ne le pourrais pas.

     J’attends au plus tôt ma commission, bien fâché de ne pas pouvoir vous donner pour vos commissions étrangères des preuves de l’attachement sincère avec lequel j’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre très humble et très obéissant serviteur,

Capel