A Literary Tour de France
73. 287 Charmet to the STN, November 17, 1784

Besançon ce 17 novembre 1784

            Messieurs

            J'ai fait partir mardi dernier le ballot venant de Paris de M. Poinçot à M. Pion commissionnaire à Pontarlier [avec] prière de vous le faire passer aussi promptement qui lui sera possible, j'ai fait suivre en renforcement la somme de L. 16 que j'ai payé de Paris ici.

            J'ai reçu ces jours derniers les Cécilia par la voie de M. Faivre; comme je n'ai pu retrouver votre lettre d'avis d'expédition par laquelle vous m'en marquez le nombre d'exemplaires, et que M. Faivre me mande en avoir pris deux exempl. Et que je n'en ai reçu que deux-- vous ne m'en auriez envoyé que 43 exempl. à ce compte-là.  Je vous prie de m'éclaircir à ce sujet.

            La promesse que je vous avais faite, de vous faire passer mon catalogue ne peut plus avoir lieu, à l'instant de le faire mettre sous presse, j'ai travaillé mes magasins, [soit] en change ou à l'argent de manière, que tout mon ouvrage est perdu.  Ce que je regrette bien sincèrement parce que j'ai eu biens des [meaux].

            Vous portez sur votre catalogue les histoires ci-après

Histoire de France[28] vol.

     "     ancienne, 13

T.S.V.P.

Hist. romaine, 16 vol.

Hist. des empereurs, 12 vol.

Eléments de l'histoire générale, duodecimo, 9 vol.

Si vous les avez, mandez-le-moi, je vous ferai une facture assez considérable sur votre catalogue.  Donnez-moi aussi la note de vos nouveautés afin de faire venir tout à la fois.

Par votre lettre de 5 octobre dernier vous me recommandez la plus grande diligence pour les articles qui me sont adress de votre part par le [M.] Faivre, et de vous aviser de leur passage en notre ville: j'ignore ce dont vous voulez me parler, excepter les Cécilia.  Je n'ai entendu parler de rien.  Je [m'aurais] expliqué ci-devant.

Vous ne m'avez plus rien dit des Veillées du château, ainsi ma demande devient inutile, les Lyonnais m'en ont fourni, une assez grande quantité et tout ce que je puis en placer.

En attendant l'honneur de votre réponse j'ai celui d'être très parfaitement votre très humble et très obéissante servante

Veuve Charmet

           

          

Date: 
Wed, 11/17/1784