Bergeret à la STN, 20 septembre 1775

                                                            Bordeaux, le 20 septembre 1775

Messieurs,

Par l’honneur de la vôtre du 20 juillet dernier, vous m’avez donné avis du départ de 750 Principes et quelques autres petits objets que j’aurais dû recevoir raisonnablement vers le 20 du mois dernier. Voilà deux mois d’expirés sans que je sois plus avancé puisque votre commissionnaire de Lyon ne m’en a encore dit un mot. Je vous assure, messieurs, que si j’avais cru essuyer ce désagrément, je me serais bien gardé de vous prier de faire cette opération qui me deviendra onéreuse, puisque je perds la vente de deux cents exemplaires qui m’auraient été commis. Daignez donc, messieurs, m’honorer d’un mot de réponse à ce sujet et me mettre une autre fois à l’abri de pareils inconvénients. J’ai l’honneur d’être avec bien de la considération, messieurs,

                                                Votre très humble et obéissant serviteur,

                                                            Bergeret.