Montpellier, le 18 mai 1781

Messieurs,

J’ai reçu en son temps l’envoi de Ms. vos Commissionnaires de Lyon Revol et Compagnie il y a une œuvre de deux duplicata volumes—Scarron tome 24—tome 15 et il me manque deux tome 14.  J’ai prié à messieurs de le faire remettre chez mon ami, Jean-Marie Bruyset et ils ne l’ont pas fait ni ne sont plus à temps puisque j’ai reçu l’envoi de ces Messieurs _ _ _ _  il y a bien des incorrections dans cette édition que je continue à reconnaître pour les faire remise suivant nos conventions de M. Biblier à trois mois du date et à cinq.  Je me flatte que M. Revol recevant ce qui me manque et s’il y avait quelque f_______lle d’observervous vous obligerez a_____ juste à la fournir.  C’est sur cet engagement que nous terminerons cet achat.  J’ai en outre reçu votre renvoi ou expédition du douze cent—1781 montant à trois cent soixante et un livres et sur laquelle je vous prie de déduire 3 Théâtre de Genlis qui ne s’y sont pas trouvés et dont je suis diablement fâché cet ouvrage étant d’un bon débit.

13 pour 12 Voyage dans l’Inde donc il n’y a aucune vestige et d’un exemplaire de Piècesintéressantes [et peu connues pour servir à l’histoire] [éd. La Place]            n’y en ayant queonze. 

Ce qui fait à dista ?? savoir :                        

3 Genlis                                     à L. 4 16 s.                                     L. 14  8 s.

                        13-12 Voyage dans l’Inde             à L. 1 19 s.                                    L. 23   8 s.

                        2 Pièces intéressantes            [La Place] à   15 s.                                    L.   1 10 s.

                                                            Trente-neuf livres six sols                        L. 39   6 s.

Vous m’avez obligé de m’envoyer 25 ou 50 compte rendu pourquoi ne l’avez-vous pas fait me l’ayant annoncé.  Faites-moi la moitié de ???? adressé à M. Revol avex 13-12 Genlis c’est-à-dire 10 à nous au compte et le restant de ce qui me manque.

Ma librairie va s’étendre attendu que je me vois seul avec M. Rigaud ici, les autres paraissent ne pas continuer ce qui excite diablement la jalousie du S. Rigaud qui voudrait être seul et qui m’a témoigné la haine.  Malheureux, je compte vous voir cette année devant aller à Genève.

Donnez-moi quelque bonne instruction plus ou aussi que monsieur pouravoir de l’édition de J.J., in-quarto, n’ayant pasfait remettre de prospectus. 

            Je suis, Messieurs, tout à vous, votre très humble et très obéissant serviteur.

Abraham Fontanel.

Je vous recommande mes demandes toujours brochées.