Geste

119. Revol, 17 février 1784, Lyon

Lyon, le 17 février 1784

Monsieur,

Si Monsieur d’Ostervald était aussi équitable qu’il est éloquent, nous n’aurions jamais eu de difficultés. Depuis près de deux années, nous ne faisons aucune affaire avec sa maison, et nous n’avons pu terminer un compte qui règne depuis 5 années malgré toutes nos instances ! Dans ce moment, cette maison a suspendu ses paiements et les créanciers se sont présentés pour terminer avec nous.

                  Nous avons l’honneur d’être très respectueusement, Monsieur,

117. Revol, 18 avril 1783, Lyon

Société Typographique de Neuchâtel

Lyon, le 18 avril 1783

Monsieur,

Toutes les tracasseries qu’on a faites à notre Sieur Revol lors de la saisie de ces balles lui ont occasionné une maladie très dangereuse de laquelle il n’est pas encore rétablit. Sitôt qu’il sera en état de vous répondre, il satisfera en plein à tous vos souhaits. L’exemplaire pour M. [Gravier] a été expédié [hier]. On a eu soin de faire recouvrir les volumes pour qu’ils fussent en bon état. Nous avons l’honneur d’être très parfaitement,

114. Revol, 20 janvier 1783, Lyon

MM. de Neuchâtel

Lyon, le 20 janvier 1783

Messieurs,

Nous nous empressons de répondre à l’honneur de votre dernière, qui nous donnerait tous les regrets possibles, si nous avions à nous reprocher les plaintes continuelles que nous avez faites. Nous sentions bien vivement les torts préjudiciables que vous causaient les retards de vos balles, mais nous nous y étions forcés par nécessité, et dont les détails ne peuvent s’écrire.

113. Revol, 6 janvier 1783, Lyon

MM. de Neuchâtel

Lyon, le 6 janvier 1783

Messieurs,

Nous allons répondre catégoriquement à votre dernière du 31 que nous sommes au désespoir que notre négligence vous ait fait perdre toutes vos pratiques. Ce n’a pas été nos intentions. Pour y remédier, vous prions très instamment de ne plus rien nous adresser, d’autant plus que par notre nouvelle société, nous ne voulons plus faire de commerce illicite, qui nous expose tous les jours à des réprimandes et à des sottises de ceux que nous avons cherché à obliger.