correspondence

23. Faivre, 20 février 1772, Pontarlier

Pontarlier, le 20 février 1772

Monsieur,

Je suis surpris de n’avoir point reçu de vous ce paquet que vous m’avez annoncé. Si vous ne voulez pas me l’envoyer, renvoyez-moi la somme des quarante-huit livres. Je désirerais même savoir si les derniers tomes des Questions sont finis ; ce qu’attendant de vous je suis avec considération, Monsieur, votre très humble obéissant serviteur.

Faivre

Trois voyages que j’ai fait faire au sujet de ce paquet.

18. Faivre, 12 octobre 1771, Pontarlier

Pontarlier, 12 octobre 1771

Monsieur,

Au moment que j’ai reçu l’honneur de la vôtre, mon mari venait de partir pour les Verrières au sujet de vos ballots, et comme il ne sera de retour que ce soir, c’est pourquoi je vous donne avis qu’il sera jeudi au plus tard à Neuchâtel et il vous donnera réponse sur ce que vous lui faites la grâce de lui marquer.

J’ai l’honneur d’être avec considération, Monsieur, votre très humble servante Faivre née Antoine.

Mes respects à Madame Fauche et à tout ce qui vous appartient.

15. Faivre, 28 septembre 1771, Pontarlier

Pontarlier, le 28 septembre 1771

Monsieur,

Ne soyez point surpris si je ne peux vous répondre au jour sur votre dernière. La raison est que je combats contre la Ferme qui m’a arrêté une balle libry à Salins avec votre paquet pour Dijon, pour n’avoir pas fait la déclaration des livres ; mais je crois sur apparence en avoir main levée cette semaine. C’est cette balle qui est destinée pour Versailles. Je vous écrirai plus amplement la poste prochaine. Je suis en attendant cet avantage, Monsieur, votre très humble obéissant serviteur.

Faivre

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