smuggling

21. Faivre, 3 février 1772, Pontarlier

Pontarlier, le 3 février 1772

Monsieur,

Je viens de recevoir avis de Monsieur Chenebier qu’il vous avait fait passer la somme de L. 48 de France pour la lettre que je vous ai donnée à tirer sur lui. Je serai charmé de savoir si vous ne pourriez pas me faire un rabais sur ces 2 vol. 8° à en prendre un certain nombre et vous les payer comptant, ce que j’attends de vous et suis avec considération, Monsieur, votre très humble obéissant serviteur.

Faivre.

20. Faivre, 27 janvier 1772, Pontarlier

Pontarlier, le 27 janvier 1772

Monsieur,

De retour depuis hier soir, j’ai trouvé l’honneur de la vôtre où j’y réponds pour vous dire qu’à mon absence, j’ai prié Monsieur Jannet de m’expédier deux balles que j’avais chez lui. Il m’a expédié le tout ensemble. En outre se trouve la dite balle que vous demandez qui est aux Frambourg, qui entrera avec les miennes sous la permission que je viens de demander à Monsieur l’intendant. Ayez un peu de patience au sujet de Pontarlier, je vous la renverrai.

16. Faivre, 30 septembre 1771, Pontarlier

Pontarlier, le  30 septembre 1771

Monsieur,

Pour répondre à l’honneur de la vôtre, je vous dirai que la Ferme exige de moi que toutes les balles libry que j’expédierai pour les provinces étrangères seront visitées aux bureaux de cette ville pour que déclaration soit faite sur la lettre de voiture des livres qui sont dans les balles. C’est à quoi je ne veux pas consentir, c’est le sujet pour lequel ils m’ont arrêté cette balle à Salins, mais je trouverai d’autres moyens pour cela.

9. Faivre, 15 août 1771, Pontarlier

Pontarlier, le 15 août 1771

Faivre [sic]

Monsieur,

Je réponds à l’honneur de la vôtre pour vous dire que je n’ai rien reçu de Monsieur Demelune. Il me dit que cela regardait son frère, qu’il lui en parlerait à la première entrevue. Je viens de recevoir une lettre du sieur Cailer où il m’a fait une expédition à votre adresse d’une balle libry. Si elle vous parvient, je vous prie de me la faire expédier chez Jannet aux Verrières Suisse le plutôt possible.

8. Faivre, 10 août 1771, Pontarlier

Pontarlier, le 10 août 1771

Monsieur,

J’ai reçu une lettre par laquelle on me demande douze exemplaires d’un ouvrage en 2 vol. que vous savez. Je voudrai vous prier de me les expédier le plus tôt à l’adresse ordinaire que vous savez + [sic] de l’argent comptant, pour vous. L’on me demande toujours 12 Questions sur l’Encyclopédie. Je vous ferai passer l’effet de la personne à qui je les fournies qui ira au-delà de votre fourniture, mais le surplus est mon bénéfice sur lequel nous nous arrangerons.

7. Faivre, 22 juillet 1771, Pontarlier

Pontarlier, le 22 juillet 1771

Messieurs,

Je suis allé hier au Frambourg pour réclamer votre balle. Je n’ai pas trouvé Monsieur Petit : il était allé à trois lieues de là qui est à Jougne ; j’y retournerai demain matin.

Vous pouvez faire partir votre balle libry en deux paquets libry à l’adresse de Monsieur Jannet aux Verrières Suisse et je le[s] ferai prendre là ou je le[s] ferai passer à votre disposition sans acquit à caution.

Je serai à Neuchâtel dans peu de jour où j’aurai le plaisir de vous y voir et nous parlerons des affaires.

6. Faivre, 21 juillet 1771, Pontarlier

Pontarlier, le 21 juillet 1771

Messieurs,

A mon retour de la foire de Besançon, j’ai trouvé l’honneur de la vôtre. Je vous dirai que je viens de parler à notre sous-délégué qui m’a dit qu’il avait eu des ordres dernièrement du grand ministre de France pour ne point laisser passer aucun livre sans être visités, et qu’il avait ordre de prendre garde à une histoire de France contrefaite, que les libraires de Paris s’étaient plaints au ministre, qu’ils avaient imprimé ce livre-là et si l’on en permettait l’entrée, cela serait capable de les ruiner.

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